Hier à Lantenot, les éclaireurs ont clos le camp 2013 par un repas et une veillée partagée avec les parents et d'anciens scouts, après avoir découvert les installations de chaque patrouille.
Hier à Lantenot, les éclaireurs ont clos le camp 2013 par un repas et une veillée partagée avec les parents et d'anciens scouts, après avoir découvert les installations de chaque patrouille.
APRÈS TROIS JOURS D'EXPLO, les éclaireurs rentrent avec des souvenirs plein la tête et de bons kilomètres de marche derrière eux. Chaque patrouille avait un itinéraire prévu, avec pour consigne d’inscrire un signe discret sur les panneaux d’agglomération présents sur leur route, plus pour prouver leur passage que pour les retrouver s’ils se perdaient : les responsables leur avaient remis leurs téléphones portables pour qu’ils soient en contact régulier avec l’équipe d’encadrement. Ainsi, ils pouvaient même anticiper leurs déplacements en demandant des informations pratiques, par exemple sur les horaires d’ouverture d’une mairie ou même – pendant que nous y sommes – d’une piscine.
Les parcours étaient aussi variés qu’ils ont fait passer les patrouilles par Lure, l’abbaye Saint-Colomban de Luxeuil (voir photo), la cité comtoise de Faucogney-et-la-Mer, Ternuay ou, pour les plus courageux, jusqu’à Fougerolles ; et ce n’était pas toujours facile, avec le peu de chemins de Grande Randonnée et dans le même temps beaucoup de petites propriétés privées infranchissables. Certains ont profité de la proximité de Lure pour faire signe à leurs cadets louveteaux en camp là-bas. Chaque soir, l’équipe pédagogique rendait visite aux éclais, l’occasion de soigner les ampoules, de vérifier les conditions d’installation des enfants et de distribuer le courrier.
Néanmoins Pierre raconte qu’ « heureusement, les moustiques ne sont pas partis en explo ». Avec bientôt sept responsables sur le camp et le retour de l’infirmier, tous les petits bobos peuvent être soignés au camp par une personne dédiée à plein temps. On annonce le grand jeu de 36 heures samedi et le Concours de bouffe lundi. Pour Pierre, « le camp est prêt à reprendre sa vie normale ».